Raymond Plantive, un maraîcher bio retraité

Ce pazenais d’origine a dédié toute sa vie professionnelle à la culture de la terre. A la retraire et en bonne santé, il a souhaité s’impliquer et donner de son temps dans une activité qui fait sens. Ainsi il met à disposition 5000m2 pour produire des légumes au profit des Restos du Cœur.

Pourquoi avoir choisi de venir en aide à cette association particulièrement ?

C’est par le hasard d’une rencontre avec Jean-Michel Griffon, responsable départemental des Restos du Coeur au forum des séniors en 2022, que j’ai découvert l’existence des jardins du coeur. Il m’a ainsi expliqué leurs difficultés à fournir suffisamment de produits frais et locaux, aux centres de distribution. L’idée a naturellement fait son chemin de mettre à disposition une partie de mes terres pour produire des légumes. L’association se charge de tous les aspects administratifs et logistiques, ce qui facilite l’organisation de l’activité.

Comment les pazenais peuvent-ils vous aider ?

Je souhaite renforcer le groupe de jardiniers. Si d’autres bénévoles veulent nous rejoindre, on pourra davantage répondre à la demande croissante de légumes et élargir les variétés. Pour l’instant, nous avons démarré avec la culture de courges, salades, choux et poireaux. Dans une ambiance très conviviale, Laurent, Papoune, Didier, Michel, Philippe (2), Alfred, Bernard, Denis,
Francine, Marité, Jean-Luc…, nous travaillons tous ensemble la terre avec le sentiment d’être utile aux autres. Il est également possible d’effectuer un don (déductible des impôts à 75%), libellé aux « Restos du Cœur » tout en précisant que c’est à destination du « jardin du cœur de Sainte-Pazanne ». Cela nous permettrait d’investir dans de l’outillage, un système d’arrosage,
des tunnels…

Qu’est-ce-que cette action vous apporte personnellement ?

J’ai souvent écouté Pierre Rabhi sur la légende amérindienne du colibri « faire sa part ». Plutôt que de ne rien faire face aux problèmes environnementaux, sociaux ou économiques actuels, on peut agir avec ses compétences. Je participe ainsi à mon échelle, en cultivant des légumes bio pour les personnes les plus démunies. C’est grâce à la somme de toutes ces petites actions de colibris que les choses pourront changer pour un monde meilleur.