La veille était consacrée aux achats de vêtements, de chaussures, d’articles de ménage.
Le troisième jour voyait moutons, chevaux et bétail envahir le champ de foire, résonnant des cris des animaux et des « toucheurs » de bestiaux. Les fermiers portaient une longue blouse bleu foncé, le plus souvent noire, et un chapeau remplacé plus tard par une casquette. Le marché se concluait par quelques baisers dans l’un des nombreux cafés ambulants installés sur le pourtour de la foire.
Bien des bestiaux étaient conduits à la gare pour y être embarqués à destination des abattoirs parisiens. On devine qu’à la fin de la foire, le terrain était largement tapissé de bouses et autres excréments. Il existait un droit de bousage pour les riverains du champ de foire. Mais peu devaient l’exercer. Il est pourtant connu qu’une bouse bien sèche est efficace dans une cheminée. Un procédé qui était bien connu en Vendée avec les bousas !
Place aujourd’hui aux chevaux-vapeurs des automobiles…